lundi 9 juillet 2018

La ballade de l'impossible, Haruki Murakami

Murakami, encore et toujours, je n'en suis jamais lasse. 



Libres pensées...

Un jeune homme, Watanabe, tangue entre ses amours passées et actuelles, entre Naoko, la lycéenne qui lui préféra son ami Kizuki, lequel s'est suicidé, et Midori, une jeune femme étrange et pleine de vie. Entre elles, Watanabe est partagé, animé de désirs contradictoires, perdu dans des temporalités et dans les méandres de l'amour et de l'amitié.

La musique est toujours l'emblème de l'univers de Murakami. Dans cette Ballade de l'impossible, il s'agit d'une musique des Beatles, Norwegian Wood, puis du jazz, qui n'est jamais étranger à ses textes.
Ensuite, viennent les errances de Watanabe, ses doutes, les moments qu'il passe avec Naoko, puis Midori, constituant à elles deux le frêle équilibre dans lequel il cherche son identité.
Watanabe est de ces personnages qui se laissent bercer, qui peinent à prendre des décisions, qui répondent parfois à l'impulsion du moment, sans qu'une explication claire et cartésienne ne puisse définir leur personnalité et leurs actes.
Il y a dans La Ballade de l'impossible l'imprévisibilité de la vie et des êtres, la recherche vaine de sens, l'absence, la solitude.
Du Murakami, en un mot. 

Pour vous si...
  • Vous n'aimez rien tant que vous laisser guider par le maître japonais, au hasard de dérives et de sentiments

Note finale
3/5
(cool)

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