Qui n'est pas encore tombé sur le nom de Jo Nesbo, cet écrivain norvégien spécialisé dans les polars best-sellers ? Ayant entendu parler du film à paraître basé sur le livre, je me suis plongée dans son fameux Bonhomme de neige...
Libres pensées...
Des femmes disparaissent là où sont apparus, peu de temps avant, d'étranges bonhommes de neige fixant leur maison. L'inspecteur Harry Hole est sur le coup : il a même reçu une lettre anonyme annonçant de nouvelles victimes, et signé du "bonhomme de neige". Aux côtés de Katrine Brat, qui vient de rejoindre la brigade, il se lance à la recherche du tueur en série.
Petite déception à la lecture de ce Bonhomme de neige : l'une des forces des polars réside dans l'ambiance qu'ils parviennent à établir, imprégnées d'angoisse, or s'il y a bien quelque chose de sinistre dans le cadre décrit par Jo Nesbo, et dans les sévices subis par les victimes ainsi que les menaces qu'elles reçoivent afin d'être enlevées par le tueur, je n'ai pas trouvé l'atmosphère prégnante qui fait habituellement le succès des romanciers dans ce domaine.
L'intrigue, quant à elle, repose sur des mécanismes classiques, pointant plusieurs suspects avant que le coupable ne soit désigné à la fin, alors que le brave inspecteur se met personnellement en danger, et flaire que la résolution trouvée par sa hiérarchie n'est pas correcte - et oui, il faut bien que le protagoniste ait quelque chose en plus.
Il y a donc du glauque, certes, une explication qui tient à peu près la route, mais des rouages assez peu convaincants, de sorte que l'ensemble ne semble guère naturel, et peine à captiver le lecteur. C'est en tout cas mon ressenti, car, il faut l'admettre, je me suis par moment ennuyée dans ce roman sans cachet, qui m'a donné l'impression d'être un n-ième polar de plus, qu'on oublie rapidement après l'avoir refermé.
Gageons que ce n'est pas le meilleur du maître norvégien, et que le prochain sera meilleur !
Pour vous si...
- Vous ne vous offusquez pas des habituels mécanismes propres aux polars actuels ;
- Vous adorez les poupées russes.
Morceaux choisis
"Tu vas pouvoir t'en aller, feula-t-elle. Mais d'abord, tu vas me sauter. C'est compris ?" (Voilà une dame qui a le sens de la négociation)
"Oui, car il la considérait comme un homme, quelqu'un qui ne donnait pas l'impression de vouloir autre chose que ce qui lui voulait : baiser l'autre à en perdre la raison." (parce qu'il ne fait pas de doute que les femmes en général sont des choses fragiles et tendre qui ne cherchent pas à baiser, c'est sale)
"En outre il a dit avoir eu une relation avec Birte Becker pendant dix ans, expliqua Harry. Et que lors de leur première rencontre et partie de jambes en l'air, elle était enceinte de son mari.
_On est enceinte d'un petit garçon ou d'une petite fille, rectifia Rakel en tapotant son oreiller afin de mieux voir Harry. Pas de son mari." (ah ah)
"Harry ne croyait pas à l'inspiration, la clairvoyance divine ou la télépathie. Mais il croyait à la chance. Pas celle avec laquelle on naissait, mais la chance systématique que l'on acquérait à force de travail acharné et en tissant un filet si fin que les hasards allaient tôt ou tard dans votre sens."
Note finale
2/5
(bof bof)
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