Le mois de mai est toujours propice à la lecture, et celui-ci s'est révélée d'une grande richesse...
Voici les romans qui m'ont fait la plus forte impression ce mois-ci.
5. J'ai longtemps eu peur de la nuit, Yasmine Ghata
4. La chair, Rosa Montero
3. La Secrète, Hector Abad
2. Une éducation libertine, Jean-Baptiste Del Amo
1. Double nationalité, Nina Yargekov
Bisous à tous, et un doux mois de juin!
Voici les romans qui m'ont fait la plus forte impression ce mois-ci.
5. J'ai longtemps eu peur de la nuit, Yasmine Ghata
Un récit à deux voix d'une grande sensibilité, alternant l'histoire d'un jeune garçon originaire du Rwanda et adopté après le massacre de son village lors de la guerre civile, et celle d'une jeune femme qui peine à faire le deuil de son père et de son enfance. Un livre fort émouvant!
4. La chair, Rosa Montero
Rosa Montero s'invite dans le quotidien et les préoccupations de Soledad, qui, a soixante ans, ne rêve que de vivre aux côtés d'un de ces beaux jeunes hommes auxquels elle trouve tant de charme, et qui a néanmoins cruellement conscience de son inadéquation aux normes sociétales. Impertinent à souhait!
3. La Secrète, Hector Abad
En Colombie, La Secrète est la ferme familiale dont ont hérité les trois membres d'une fratrie qui se divise et s'éloigne peu à peu. A tour de rôle, ils parlent de leurs souvenirs dans ce lieu si particulier, de leurs choix de vie, et de ce qu'il leur reste du passé. L'auteur construit avec talent une histoire finalement banale, que l'on ne quitte qu'à regret.
2. Une éducation libertine, Jean-Baptiste Del Amo
Retour sur les débuts stupéfiants de Jean-Baptiste Del Amo, avec un roman historique à la fois audacieux et extrêmement classique. Un mélange qui invite à le débauche! Car l'histoire est celle de Gaspard, un paysan qui gagne la capitale et tâche d'orchestrer une ascension sociale, grâce à ses charmes dont il use auprès des vieux bourgeois.
1. Double nationalité, Nina Yargekov
La première place revient au roman de Nina Yargekov, tellement foisonnant, tellement spécial, tellement incongru, tellement drôle, tellement intelligent et actuel. Je suis encore sous le charme de son écriture vive et personnelle, et n'ai pas fini de vous conter les louanges de Nina...
Quant au flop, et bien oui, il fut lui aussi. Ce mois-ci, il est incarné par le roman de Grégoire Delacourt, à côté duquel je suis vraisemblablement passée. Je souhaite bonne chance à ceux et celles qui auront le courage de s'y attaquer néanmoins.
Bisous à tous, et un doux mois de juin!
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