Je me souviens de l'impression étrange qu'avait produit sur moi la lecture de Sayonara Gangsters, un livre complètement perché dans lequel j'avais parfois peiné à suivre le fil retors de l'intrigue, et qui m'éloignait ostensiblement de toute norme littéraire connue. Le synopsys de La centrale en chaleur, dernier roman de Takahashi, était saugrenu, au point de me convaincre de renouveler l'expérience...
Le synopsis
Un réalisateur décide de tourner un porno pour venir en aide aux victimes de la catastrophe de Fukushima (brillante idée, je ne vous le fais pas dire). Le roman retrace sa démarche, ses doutes, ses pistes, ses aspirations, tout son processus mental en quelque sorte.
Mon avis
Bon bon bon... Nous y voilà...
Je savais le monsieur particulier, et son style un peu barré.
Là, il repousse toutes les limites, vraiment TOUTES. On pourrait dire, si on lui prêtait une ambition artistique, qu'il repousse les règles de la littérature (en général, ce qui est très vaste, je vous l'accorde, mais je vous assure qu'il les repousse quand même) : pas vraiment de trame, ça part dans tous les sens, le lecteur est ballotté sans trop savoir où il va, la première partie du roman est clairement une parodie de porno version écrite, la deuxième est ponctuée d'étranges réflexions sur toutes sortes de sujets, il n'y a ni cohérence ni direction, mais on sent que c'est absolument volontaire et souhaité.
En gros, un OLNI comme on n'en fait peu (en tout cas je l'espère...), qu'on ne peut lire qu'en se débarrassant de toute attente, tout préjugé, toute norme, et qui laisse un peu déboussolé comme au retour d'un voyage organisé invraisemblable.
Je ne regrette pas (c'était une expérience inédite!), mais franchement, je pense que ce doit être le cas de 90% de ceux qui s'aventurent là-dedans.
Je savais le monsieur particulier, et son style un peu barré.
Là, il repousse toutes les limites, vraiment TOUTES. On pourrait dire, si on lui prêtait une ambition artistique, qu'il repousse les règles de la littérature (en général, ce qui est très vaste, je vous l'accorde, mais je vous assure qu'il les repousse quand même) : pas vraiment de trame, ça part dans tous les sens, le lecteur est ballotté sans trop savoir où il va, la première partie du roman est clairement une parodie de porno version écrite, la deuxième est ponctuée d'étranges réflexions sur toutes sortes de sujets, il n'y a ni cohérence ni direction, mais on sent que c'est absolument volontaire et souhaité.
En gros, un OLNI comme on n'en fait peu (en tout cas je l'espère...), qu'on ne peut lire qu'en se débarrassant de toute attente, tout préjugé, toute norme, et qui laisse un peu déboussolé comme au retour d'un voyage organisé invraisemblable.
Je ne regrette pas (c'était une expérience inédite!), mais franchement, je pense que ce doit être le cas de 90% de ceux qui s'aventurent là-dedans.
Pour vous si...
- Les références musicales donnent du cachet à vos lectures (What a wonderful world, Over the rainbow, We are the world... sont les titres des chapitres, et on file en cadeau les paroles à la fin en général)
- Vous avez un mode de lecture qui vous pousse à vous concentrer sur les mots clefs d'une page (donc là ça donnera : singe / sexe / masturbation / merde / cadavre / corps nu de mère-grand... Je vous laisse reconstituer. Amusez-vous bien)
Morceaux choisis
"Ça fait plus de vingt ans que je suis réalisateur de vidéos porno. Avant, je me tenais mieux. Je pouvais parler matières nobles et raffinées. Par exemple... Euh... Par exemple... Euh... J'm'en souviens plus..."
Note finale
1/5
(flop)
J'ai pas spécialement envie de lire ça mais... J'adore ta chronique :)
RépondreSupprimer