En ce lendemain de Toussaint, l'heure est venue du bilan des lectures d'octobre.
Voici les pépites qui ont égayé mon mois, et leurs tristes pendants.
5. L'arabe du futur, Riad Sattouf
Et oui, LE roman graphique truste la cinquième place! Je me languis de la suite de cette introduction réussie!
4. Nos âmes seules, Luc Blanvillain
3. Boussole, Mathias Enard
De l'hymne à l'orientalisme d'Enard, je retiendrai le romantisme exacerbé, les vapeurs d'opium, quelques références glanées parmi celles qui fleurissent à chaque page, et presque chaque ligne. Un envoûtement.
2. La petite barbare, Astrid Manfredi
Etrangement, je classe La petite barbare avant Boussole, alors que je suis folle de Mathias Enard. Mais le roman de Manfredi m'a surprise quand je ne m'y attendais pas. La langue est vivante, foudroyante, les mots sont incarnés, lèvent un voile sur une réalité aussi sordide que vraie.
1. Fable d'amour, Antonio Moresco
Je ne peux pas finir sur le sordide. C'est pourquoi la palme revient pour octobre à Antonio Moresco, et sa précieuse Fable d'amour. J'ai déjà dit tout le bien que j'en pensais; plusieurs semaines après avoir refermé le livre, certaines phrases me reviennent encore, tantôt douces, tantôt dures, toutes empreintes d'une vérité qui m'a émue.
Quant aux flops, il y en a eu deux tout de même :
Enon, Paul Harding
Ici ça va, Thomas Vinau
Je me suis désintéressée du roman dès les premières pages, tant l'intrigue tardait à se montrer (et pour cause : il n'y en a pas!), et tant les mots étaient d'un convenu regrettable.
Des expressions pauvres et répétées mille fois, au point d'être dépouillées de tout charme et de toute essence; je n'ai rien trouvé dans ce livre qui ait oeuvré en faveur d'un avis plus clément.
Voici les pépites qui ont égayé mon mois, et leurs tristes pendants.
5. L'arabe du futur, Riad Sattouf
Et oui, LE roman graphique truste la cinquième place! Je me languis de la suite de cette introduction réussie!
4. Nos âmes seules, Luc Blanvillain
Deux mois d'attente avant de pouvoir enfin mettre la main dessus, mais le jeu en valait la chandelle. Nos âmes seules m'a plu par sa manière habile de déjouer les stéréotypes, et de ne pas verser dans la facilité alors que tout y prête. Le fait que le charme subtil des grandes tours de la Défense ne me soit pas inconnu a sans doute également compté! ;)
3. Boussole, Mathias Enard
De l'hymne à l'orientalisme d'Enard, je retiendrai le romantisme exacerbé, les vapeurs d'opium, quelques références glanées parmi celles qui fleurissent à chaque page, et presque chaque ligne. Un envoûtement.
2. La petite barbare, Astrid Manfredi
Etrangement, je classe La petite barbare avant Boussole, alors que je suis folle de Mathias Enard. Mais le roman de Manfredi m'a surprise quand je ne m'y attendais pas. La langue est vivante, foudroyante, les mots sont incarnés, lèvent un voile sur une réalité aussi sordide que vraie.
1. Fable d'amour, Antonio Moresco
Je ne peux pas finir sur le sordide. C'est pourquoi la palme revient pour octobre à Antonio Moresco, et sa précieuse Fable d'amour. J'ai déjà dit tout le bien que j'en pensais; plusieurs semaines après avoir refermé le livre, certaines phrases me reviennent encore, tantôt douces, tantôt dures, toutes empreintes d'une vérité qui m'a émue.
Quant aux flops, il y en a eu deux tout de même :
Enon, Paul Harding
Un sujet prometteur, et un roman qui n'en a rien fait, à mon sens. Voilà une déception des plus communes, mais il faut parfois lire de ces romans qui ne vous touchent en rien, pour sentir combien ceux qui vous touchent sont importants.
Ici ça va, Thomas Vinau
Je me suis désintéressée du roman dès les premières pages, tant l'intrigue tardait à se montrer (et pour cause : il n'y en a pas!), et tant les mots étaient d'un convenu regrettable.
Des expressions pauvres et répétées mille fois, au point d'être dépouillées de tout charme et de toute essence; je n'ai rien trouvé dans ce livre qui ait oeuvré en faveur d'un avis plus clément.
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