Le titre était prometteur, ou, à tout le moins, intriguant.
J'imaginais une fable écologique, un récit empreint de sagesse et de réflexions philosophiques.
Bon, ce n'était pas tout à fait ça.
J'imaginais une fable écologique, un récit empreint de sagesse et de réflexions philosophiques.
Bon, ce n'était pas tout à fait ça.
Le synopsis
Le récit est celui d'une famille chinoise contemporaine qui habite depuis des décennies une bicoque d'un quartier délabré, dans la cour de laquelle prospère un sumac. Après des années de labeur, la somme est enfin réunie pour pouvoir acheter cette maison qu'ils n'ont pu que louer jusqu'alors. Mais lorsqu'ils apprennent que leur quartier va être rasé dans le cadre d'un grand projet minier, et que l'ancien propriétaire refuse de leur rendre leur argent, leurs rêves s'envolent en fumée.
Mon avis
Je n'ai pas vraiment été convaincue par le roman d'Olivier Bleys.
L'histoire se lit, elle n'est pas inintéressante, seulement j'ai préféré infiniment Beijing Coma de Ma Jian, roman dans lequel la mère veille son fils dans le coma, y compris lorsque les familles sont expulsées et que les bâtiments sont un à un détruits. Je n'ai pas trouvé la sagesse, la philosophie attendue, et je trouve que les auteurs asiatiques parlent mieux de leur pays, de leur culture et du quotidien des Chinois.
C'est donc pour moi un roman en demi-teintes, qui n'est pas désagréable à la lecture mais qui ne m'a pas beaucoup apporté, et me fait penser un peu à la tentative de Thomas Reverdy dans Les Evaporés de parler du Japon : d'autres s'en sont acquittés à merveille et mieux.
Ma position n'est pas, partant, de dire que seuls les autochtones peuvent raconter avec talent leur pays: le regard étranger a aussi un intérêt, et c'est d'ailleurs un charme que je trouve aux romans japonais d'Amélie Nothomb. Seulement, là, cela n'a pas fonctionné pour moi.
L'histoire se lit, elle n'est pas inintéressante, seulement j'ai préféré infiniment Beijing Coma de Ma Jian, roman dans lequel la mère veille son fils dans le coma, y compris lorsque les familles sont expulsées et que les bâtiments sont un à un détruits. Je n'ai pas trouvé la sagesse, la philosophie attendue, et je trouve que les auteurs asiatiques parlent mieux de leur pays, de leur culture et du quotidien des Chinois.
C'est donc pour moi un roman en demi-teintes, qui n'est pas désagréable à la lecture mais qui ne m'a pas beaucoup apporté, et me fait penser un peu à la tentative de Thomas Reverdy dans Les Evaporés de parler du Japon : d'autres s'en sont acquittés à merveille et mieux.
Ma position n'est pas, partant, de dire que seuls les autochtones peuvent raconter avec talent leur pays: le regard étranger a aussi un intérêt, et c'est d'ailleurs un charme que je trouve aux romans japonais d'Amélie Nothomb. Seulement, là, cela n'a pas fonctionné pour moi.
Pour vous si...
- Vous êtes un inconditionnel de hamburgers italiens, de pizzas espagnoles et de sushis suédois
- Et les métaphores végétales fissurent votre carapace pour venir toucher votre petit cœur de guimauve
Morceau choisi
"Bien des fois, des haches ont convoité notre arbre, des tronçonneuses ont grondé à l'entour! On a voulu le brûler, de méchantes gens l'ont aspergé d'essence... Et tu vois, le sumac est toujours debout! Ce sont des imbéciles... Ils voient les branches au-dessus du sol, ils ne voient pas les racines en dessous. Rappelle-toi, ma chérie : c'est par les racines qu'on tient, c'est à travers elles qu'on dure et qu'on endure... Celui qui les a poussées loin, jamais ne sera arraché!"
Note finale
2/5
(pas flop, mais pas fou non plus)
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