Retour dans les nouveautés 2015, et le roman récompensé par le prix Fémina : La cache, de Christophe Boltanski.
Le synopsis
Christophe nous raconte l'histoire de sa famille, en partant de la description de l'appartement qu'elle a habité depuis des décennies, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de Paris.
Mon avis
A première vue, et pendant quelques dizaines de pages, j'ai eu le sentiment de retrouver une recette proche de celle utilisée par Laurent Carpentier dans Les bannis, où l'auteur relate également l'histoire de sa famille. Mais voilà, nous ne sommes pas égaux en passif familial, et l'histoire de Christophe m'a paru plus captivante que celle de Laurent...
L'idée de partir de l'appartement fonctionne assez bien, on s'attache au lieu, le passé y est imprégné, si bien que l'on visualise bientôt les différentes figures familières qui hantent le récit de Christophe déambuler dans les pièces chargées d'histoire.
La période de la dernière guerre est centrale, et l'auteur construit habilement sa trame de sorte que l'on est impatient d'y parvenir, et de savoir quelles ont été les conditions de la survie.
Il s'agit donc d'un roman intéressant et bien écrit, qui m'a offert un bon moment de lecture... mais dont je ne garderai peut-être pas un souvenir impérissable non plus.
L'idée de partir de l'appartement fonctionne assez bien, on s'attache au lieu, le passé y est imprégné, si bien que l'on visualise bientôt les différentes figures familières qui hantent le récit de Christophe déambuler dans les pièces chargées d'histoire.
La période de la dernière guerre est centrale, et l'auteur construit habilement sa trame de sorte que l'on est impatient d'y parvenir, et de savoir quelles ont été les conditions de la survie.
Il s'agit donc d'un roman intéressant et bien écrit, qui m'a offert un bon moment de lecture... mais dont je ne garderai peut-être pas un souvenir impérissable non plus.
Pour vous si...
- Les bannis ou tout autre récit de type "mémoires familiales" vous font passer un bon moment
- Vous n'êtes pas allergique aux récits relatifs à la deuxième guerre mondiale (il faut quand même le préciser, parce que vu le nombre de romans qui parlent de la période, une overdose serait compréhensible - comme pour tout autre sujet, d'ailleurs).
Morceaux choisis
"Autrefois, une propriété se distinguait par le nombre et la qualité de ses serrures. [...] L'opulence, la respectabilité d'un lieu se mesuraient au cliquetis de son trousseau. On ne possédait que ce que l'on pouvait verrouiller, cadenasser, obturer, cacher."
Note finale
3/5
(cool)
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