lundi 31 août 2015

Classique au Vert, ou chronique d'un désastre social annoncé

Le week-end a été radieux, une surprise fortuite qui m'a convaincue de sortir de ma léthargie estivale et de me remettre dans le bain culturel en prévision de la rentrée, août étant toujours un mois un peu creux pour moi.

Donc, hier après-midi, direction le Parc Floral pour le festival Classique au vert!
L'occasion de se prélasser dans le cadre verdoyant et rassérénant de mon parc préféré, en combinant deux passions et deux mal-aimés : la lecture et la musique, Beethoven et Houellebecq (sur ce dernier sujet, vous en saurez plus dans un prochain post).

J'ai sans doute fait montre de naïveté.
Un parc parisien par un dimanche après-midi n'est PAS un cadre propice.
Il y a pour cela un obstacle majeur : les FAMILLES.
Et oui, c'est l'endroit de prédilection de toute la marmaille de Paris et de ses environs, et c'est abominable. Etant issue moi-même d'une famille nombreuse, je considère que j'ai le droit suprême de dire de la famille tout le mal qu'il me plaît, parce que j'ai suffisamment souffert des affres de cette forme usante et débilitante de vie sociale imposée.
J'ai donc rapidement réalisé combien prodigieusement je m'étais fourvoyée.


De près, je jure que c'est encore plus terrifiant

J'ai quand même fini par me trouver un coin d'herbe en plein soleil (il m'aurait fallu au moins un taser pour accéder à un coin d'ombre) pour bouquiner sur fond du concerto pour piano et orchestre n°3 en ut mineur de l'ami Ludwig, régulièrement entrecoupé des hurlements hystériques de vous-savez-qui (non, pas Voldemort, j'aurais préféré) et des crissements non moins sympathiques des poussettes sur le gravier.

Toute une expérience.

En rentrant, je me suis donc réjouie de ma solitude absolue (comprendre : mon célibat), et en ai profité pour faire bombance à coups de tasses de thé chaud et glacé alternées (quelle audace), et de pain de mie sans croûte. Voilà le vrai délassement.

Le bonheur

Pour finir, dès septembre, je me remets aux sorties culturelles qui ont déserté mon été, avec en perspective :

De quoi s'occuper tout l'automne!


Bonne reprise à tous!

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