Look est un choix aléatoire à la
bibliothèque, il était sur un présentoir, et le résumé m'a un
peu accrochée.
Mal m'en a pris.
Lucien, pianiste, est aveugle. Il
rencontre Sophie.
Ils s'aiment.
Elle veut voyager, elle a choisi un
trek au Maroc.
Il finit par céder.
Je pense que vous aurez compris ma
position à l'ardeur que j'ai mise à détailler le synopsis.
Je me suis ennuyée. Ennuyée. Ennuyée.
Du début à la fin.
L'auteur joue avec les mots et cela
occasionne quelques beaux passages, il y a là de quoi sortir un peu
de la léthargie dans laquelle le récit nous plonge par ailleurs.
Le thème aurait pu produire quelque
chose de puissant, ou à défaut, d'intéressant. On en est loin.
Cette lecture m'a déçue, les
personnages n'ont aucune saillance ni aucun intérêt en réalité,
ils ne m'ont rien inspiré du tout. Un peu d'aversion pour le
protagoniste Lucien, à la fin. Quoique, ça pouvait ressembler aussi
à de l'indifférence.
Erreur de casting donc, me concernant.
Vous n'avez pas été sage et méritez
une petite punition.
"_J'aime vivre perdue parmi des
gens dont je ne comprends pas la langue. [...]
_Tout ton idéalisme est là : capable
d'aimer l'humanité entière dès lors qu'elle cause dans le vide et
que tu ne comprends pas ce qu'elle raconte."
"A ceux qui lui reprochent de
gémir en jouant, Keith Jarrett rétorque qu'ils ne savent pas ce que
c'est que de mettre ses mains au feu jusqu'à se les brûler."
"Merde aux mécréants du cœur!
Aux impies de l'amour! Je nage dans le mélo dit à l'eau de rose.
[...] Et vrai, pendant les mois qui suivent, même quand je me tais,
je vocifère [la ballade des chiants heureux], la bande pas bien
originale du pire navrant navet."
"On est bien tous les deux. C'est
elle qui me pilote, c'est l'autre que je pelote."
1/5
(flop)
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