dimanche 23 août 2015

Look, Romain Villet

Look est un choix aléatoire à la bibliothèque, il était sur un présentoir, et le résumé m'a un peu accrochée.

Mal m'en a pris.


Lucien, pianiste, est aveugle. Il rencontre Sophie.
Ils s'aiment.
Elle veut voyager, elle a choisi un trek au Maroc.
Il finit par céder.


Je pense que vous aurez compris ma position à l'ardeur que j'ai mise à détailler le synopsis.
Je me suis ennuyée. Ennuyée. Ennuyée. Du début à la fin.
L'auteur joue avec les mots et cela occasionne quelques beaux passages, il y a là de quoi sortir un peu de la léthargie dans laquelle le récit nous plonge par ailleurs.
Le thème aurait pu produire quelque chose de puissant, ou à défaut, d'intéressant. On en est loin.
Cette lecture m'a déçue, les personnages n'ont aucune saillance ni aucun intérêt en réalité, ils ne m'ont rien inspiré du tout. Un peu d'aversion pour le protagoniste Lucien, à la fin. Quoique, ça pouvait ressembler aussi à de l'indifférence.
Erreur de casting donc, me concernant.


Vous n'avez pas été sage et méritez une petite punition.


"_J'aime vivre perdue parmi des gens dont je ne comprends pas la langue. [...]
_Tout ton idéalisme est là : capable d'aimer l'humanité entière dès lors qu'elle cause dans le vide et que tu ne comprends pas ce qu'elle raconte."

"A ceux qui lui reprochent de gémir en jouant, Keith Jarrett rétorque qu'ils ne savent pas ce que c'est que de mettre ses mains au feu jusqu'à se les brûler."

"Merde aux mécréants du cœur! Aux impies de l'amour! Je nage dans le mélo dit à l'eau de rose. [...] Et vrai, pendant les mois qui suivent, même quand je me tais, je vocifère [la ballade des chiants heureux], la bande pas bien originale du pire navrant navet."

"On est bien tous les deux. C'est elle qui me pilote, c'est l'autre que je pelote."


1/5
(flop)

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