Un autre roman publié en septembre que je me languissais de découvrir : La source, d'Anne-Marie Garat.
Un livre qui me promettait la beauté rurale et l'attachement au terroir, une fresque familiale, des secrets contés au coin du feu.
Que celui qui n'aurait pas cédé me jette la première pierre.
Le synopsis
La narratrice vient passer un séjour au Mauduit, petit village de Franche-Comté, où elle fait la connaissance de Lottie, une veuve âgée vivant seule dans une vaste demeure.
Mon avis
C'est une première sur le blog de Romanthé : voici l'histoire d'un échec cuisant!
Vous avez bien lu, j'ai renoncé au bout de 200 pages péniblement lues, et je n'en suis pas fière...
J'ai pensé d'abord garder pour moi ce petit manquement honteux, et puis je suis revenue sur cette première intention : après tout, voici une occasion de parler aussi de ce sentiment délicat, cette conviction intime que l'on n'entre pas dans un livre, et que l'on ne s'acharne que par fierté mal placée, ou l'espoir fou que la chute viendra éclairer en un instant le sacrifice fait, le labeur de la lecture qui y a mené.
Et bien, chacun a sa tactique, sa position sur le sujet, et la mienne est d'ordinaire assez ferme : poursuivre, poursuivre à tout prix, et ne renoncer sous aucun prétexte.
Mais là, je ne saurais dire, ça n'a pas été possible.
Attention, ce n'est pas Anne-Marie, c'est moi : le style est extrêmement travaillé, et en réalité, c'est cela qui a eu raison de ma persévérance.
Je m'attendais à plus de simplicité, et j'ai trouvé une écriture ampoulée, qui m'a fait ressentir un fossé entre la réalité décrite, et la façon dont l'auteur la rapportait.
Étrange étrange, La Source demeurera pour moi un insondable mystère!
Vous avez bien lu, j'ai renoncé au bout de 200 pages péniblement lues, et je n'en suis pas fière...
J'ai pensé d'abord garder pour moi ce petit manquement honteux, et puis je suis revenue sur cette première intention : après tout, voici une occasion de parler aussi de ce sentiment délicat, cette conviction intime que l'on n'entre pas dans un livre, et que l'on ne s'acharne que par fierté mal placée, ou l'espoir fou que la chute viendra éclairer en un instant le sacrifice fait, le labeur de la lecture qui y a mené.
Et bien, chacun a sa tactique, sa position sur le sujet, et la mienne est d'ordinaire assez ferme : poursuivre, poursuivre à tout prix, et ne renoncer sous aucun prétexte.
Mais là, je ne saurais dire, ça n'a pas été possible.
Attention, ce n'est pas Anne-Marie, c'est moi : le style est extrêmement travaillé, et en réalité, c'est cela qui a eu raison de ma persévérance.
Je m'attendais à plus de simplicité, et j'ai trouvé une écriture ampoulée, qui m'a fait ressentir un fossé entre la réalité décrite, et la façon dont l'auteur la rapportait.
Étrange étrange, La Source demeurera pour moi un insondable mystère!
Note finale
1/5
(échec de moi-même)
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