Un premier roman réputé prometteur qui parle d'amour dans la Bulgarie communiste des années 1980? Il y avait dans ce combo exotique beaucoup trop d'éléments improbables pour négliger telle lecture. Je me suis donc, fringante, lancée à la découverte du Nous dînerons en français d'Albena Dimitrova.
Le synopsis
Alba a 17 ans lorsqu'elle croise Guéo. Il a 55 ans, et leur rencontre se déroule dans un hôpital.
Ils s'apprivoisent, s'attachent l'un à l'autre, Guéo n'a de cesse de répéter qu'Alba sera sa bru, qu'il va lui présenter son fils Christo, qu'ils se plairont.
Mais Alba n'est pas réellement intéressée par Christo, Alba aime Guéo, et Guéo l'aime aussi.
Ils connaissent ensemble une passion fulgurante, tandis que l'Histoire se déroule tout près d'eux.
Guéo est en effet membre du Politburo, et travaille sur un mystérieux rapport qui inquiète les autorités au gouvernement.
Mon avis
Une étrange découverte, que ce premier roman d'Albena Dimitrova!
Il faut dire que je ne suis pas forcément la bonne cible pour une grande partie du récit : c'est un problème que je n'ai jamais réussi à surmonter, et que je dois aujourd'hui assumer à la face du monde (=vous, chers lecteurs aimés et estimés) : je n'ai jamais compris (ou plutôt : mon esprit n'a jamais pu concevoir les motifs qui sous-tendent...) les histoires d'amour entre deux personnes ayant un écart d'âge aussi important que les deux protagonistes d'Albena.
Déjà, à mon échelle, une relation avec quelqu'un qui aurait dix ans de plus me paraîtrait contre-nature (je parle bien sûr de ma nature à moi, je ne m'engage pas sur celle des autres). En vrai, passé dix ans de plus, je suis même incapable de juger de la beauté d'un monsieur, par exemple (les gens hors de ma catégorie d'âge ne sont pas éligibles au critère de beau lié à l'intérêt charnel). Alors, 38 ans d'écart, c'est juste invraisemblable et impossible à appréhender dans ma tête. Autant lire un livre qui se déroulerait dans un monde inconnu et non décrit, impliquant une forme de vie mystérieuse et hautement improbable.
En bref, vous l'aurez compris, j'ai été particulièrement insensible à l'histoire d'amour entre Guéo et Alba, et c'est dommage, car certaines pages sont, je crois, très poétiques et très belles.
Ce qui m'a plu, en revanche, et qui valait à mon sens la lecture de tout le bouquin, c'est la révélation finale, le fameux rapport auquel travaille Guéo, qui lève le voile sur un pan d'histoire pour ma part ignoré, et qui est extrêmement intéressant : une analyse des raisons qui ont conduit à l'échec de certains systèmes communistes, de manière concrète et argumentée.
Juste pour ces quelques pages, je n'hésite pas à dire que le roman est à lire. Et si vous êtes un inconditionnel de l'amour plus fort que tout (y compris que trois générations), et bien foncez, mes amis!
Il faut dire que je ne suis pas forcément la bonne cible pour une grande partie du récit : c'est un problème que je n'ai jamais réussi à surmonter, et que je dois aujourd'hui assumer à la face du monde (=vous, chers lecteurs aimés et estimés) : je n'ai jamais compris (ou plutôt : mon esprit n'a jamais pu concevoir les motifs qui sous-tendent...) les histoires d'amour entre deux personnes ayant un écart d'âge aussi important que les deux protagonistes d'Albena.
Déjà, à mon échelle, une relation avec quelqu'un qui aurait dix ans de plus me paraîtrait contre-nature (je parle bien sûr de ma nature à moi, je ne m'engage pas sur celle des autres). En vrai, passé dix ans de plus, je suis même incapable de juger de la beauté d'un monsieur, par exemple (les gens hors de ma catégorie d'âge ne sont pas éligibles au critère de beau lié à l'intérêt charnel). Alors, 38 ans d'écart, c'est juste invraisemblable et impossible à appréhender dans ma tête. Autant lire un livre qui se déroulerait dans un monde inconnu et non décrit, impliquant une forme de vie mystérieuse et hautement improbable.
En bref, vous l'aurez compris, j'ai été particulièrement insensible à l'histoire d'amour entre Guéo et Alba, et c'est dommage, car certaines pages sont, je crois, très poétiques et très belles.
Ce qui m'a plu, en revanche, et qui valait à mon sens la lecture de tout le bouquin, c'est la révélation finale, le fameux rapport auquel travaille Guéo, qui lève le voile sur un pan d'histoire pour ma part ignoré, et qui est extrêmement intéressant : une analyse des raisons qui ont conduit à l'échec de certains systèmes communistes, de manière concrète et argumentée.
Juste pour ces quelques pages, je n'hésite pas à dire que le roman est à lire. Et si vous êtes un inconditionnel de l'amour plus fort que tout (y compris que trois générations), et bien foncez, mes amis!
Pour vous si...
- Vous n'avez pas de préjugé sur l'amour transgénérationnel (pas comme moi qui suis clairement bouchée sur le sujet)
- Connaître les raisons de l'échec des régimes communistes a le moindre intérêt pour vous, et vous êtes d'ailleurs prêt pour cela à souffrir une romance qui n'évoque rien à votre esprit cartésien
Morceaux choisis
"Imperceptiblement, quelque chose nous reliait. De plus en plus. Était-ce un pansement sur nos mondes qui se désagrégeaient?"
"Le communisme avait bien aboli la propriété des terres mais sa défaite était peut-être d'avoir cherché à s'approprier les cœurs. Les camps et la honte des nuits de ses instigateurs, de ses décideurs, de Guéo aussi, étaient pleins d'hommes et de femmes qui avaient simplement voulu garder leurs cœurs intouchables, souverains. Je n'ai jamais possédé le cœur de Guéo. Lui non plus, il n'a jamais possédé le mien. Nous les avons juste fait battre ensemble. Étions-nous libres?"
"Lorsque plus aucune main ne la touche, la peau prend congé et devient intouchable pour celui qui respire à l'intérieur."
Note finale
3/5
(cool)
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